Le 15 novembre 2010
Le SNASUB-FSU revendique un service public de qualité et un traitement équitable pour tous les agents. Il s’oppose à la mise en place d’une politique indemnitaire individualisée en contradiction avec les intérêts mêmes des personnels.
Le SNASUB-FSU revendique l’intégration des primes dans le traitement et des revalorisations indiciaires permettant de vrais déroulements de carrière avec des passages de grades et de corps facilités_ ; la refonte des grilles pour obtenir un échelonnement indiciaire permettant un niveau de vie décent, en particulier en début de carrière, avec une rémunération plancher à 1 500 € nets.
Le SNASUB-FSU revendique un rôle fort pour les commissions paritaires qui ne doivent pas être de simples chambres d’enregistrement, mais permettre aux personnels d’être entendus et défendus lors de l’examen de leur situation personnelle.
Le SNASUB-FSU revendique une refonte du corps en trois grades au lieu de quatre actuellement avec la possibilité pour tous d’atteindre l’échelon terminal du dernier grade.
Pour les adjoints administratifs de l’académie :
Les élus du SNASUB-FSU dans les CAPA sont les représentants de tous les personnels, sans distinction de fonction, d’affectation ou d’affinités syndicales. Ils restent pour cela à tout moment indépendants vis à vis de l’Administration et en permanence soucieux de l’intérêt général.
Depuis de trop nombreuses années, le corps des adjoints est le parent pauvre de l’AENES.
Sur le plan salarial : les échelles de rémunération commencent très bas et progressent trop lentement, les indemnités sont très faibles.
Sur le plan des carrières : les possibilités de promotions sont largement insuffisantes et les critères sont de moins en moins objectifs, notamment pour la liste d’aptitude.
Sur le plan des conditions de travail : c’est dans ce corps que les suppressions de postes sont opérées, à charge pour ceux qui restent d’absorber le surplus de travail avec les conséquences que cela engendre : heures supplémentaires imposées, désaménagement du temps de travail sans concertation, démotivation, stress, ... Et ce sont sur ces suppressions de postes que sont parfois financées des opérations de gestion des ressources humaines qui sont loin d’être à l’avantage de tous.
Toutes ces avanies sont régulièrement dénoncées par les commissaires paritaires du SNASUB-FSU et même si l’Administration reste sourde à leurs arguments ils veulent continuer à combattre le mépris dans lequel, bien souvent, l’on tient ce corps. Ils comptent sur votre soutien pour continuer ce travail au profit de tous.