Le 17 février 2011
Monsieur le Secrétaire général a ouvert le groupe de travail en indiquant que le schéma d’emploi national prévoit la suppression de 20 emplois sur les services, en précisant que le choix était laissé aux académies de faire porter ce contingent sur le budget opérationnel de programme « services académiques (BOP 214) ou sur le Second degré (BOP 141). Pour cette année, M. le Secrétaire général a précisé que le choix académique se portait, comme les années passées, sur le BOP 214, justifiant la décision par la spécificité du réseau des EPLE dans l’académie et des « tensions » induites par celle-ci en terme d’emplois : sa taille, beaucoup de petits établissements...
Il a ajouté qu’il n’y avait pas pour autant de « sanctuarisation » du BOP 141 et qu’il était nécessaire dès cette années de procéder à un certain nombre de redéploiements, pour tenir compte des évolutions, et notamment de la carte comptable, mais aussi de déséquilibres existants ou de situations nouvelles.
Le budget 2011, en terme d’emplois, sur le BOP 141, est donc identique à celui de l’an dernier.
Les mesures annoncées dans les documents préparatoires (cf. pièce jointes) au groupe de travail faisait état d’un solde négatif, après les opérations envisagées, de 9,5 postes sur les moyens définitifs, L’ensemble des représentants des personnels, chacun à leur manière, ont questionné l’administration sur ses projets quant à ce volume de 9,5 emplois.
Il a été répondu que des opérations de redéploiements pourraient être envisagées à la suite du groupe de travail, qu’il y avait une marge de manœuvre sur les suppressions, et qu’il y a nécessité, sans pour autant gonfler les moyens provisoires, de ne pas seulement les asseoir sur les rompus de temps partiels, afin d’envisager les opérations à venir...
Nul besoins d’être grand clerc pour comprendre que l’année 2012 connaîtra des suppressions de postes sèches sur le BOP Second degré et qu’il y a d’ores et déjà une forme d’anticipation. Nous sommes intervenus pour défendre les postes en CIO, argumentant autant sur les situations particulières que sur la charge de travail effective des collègues. Il nous a été répondu, particulièrement sur le CIO de Rennes Sud, que le « rapprochement » allait permettre de mutualiser des tâches, et qu’il y a avait peut-être à retravailler ce qui relevait des tâches des personnels administratifs et des COP... Chacun appréciera...
Nous sommes intervenus ensuite pour défendre les situations des établissements qui nous avaient communiqués les informations des difficultés rencontrées ou prévisibles dès lors qu’une suppression était envisagée.
Nous avons également pointé les problème récurrents d’établissements manifestement sous-dotés, en insistant sur le fait qu’il y avait des disparités en terme de dotation qui devaient être corrigées rapidement.
Comme toujours, nous sommes très attachés à ce que les effets, en terme de mouvement, puissent être connus avant l’ouverture des serveurs, pour que les personnels concernés par ces opérations de redéploiements puissent être éventuellement informés. Le Secrétaire général a indiqué que l’administration avait le souci de ne pas « perturber » le mouvement, en évitant au maximum les mesures de carte scolaire, notamment dans le cadre des suppressions d’agences comptables...
Au final, il n’y aura probablement pas 9,5 emplois de transformés en moyens provisoires. L’administration a indiqué avoir des marges de manœuvre... Nous aurons ses conclusions lors de 3è semaine de Mars au CTPA.
D’ici là, vous pouvez nous faire parvenir de nouveaux éléments à l’adresse suivante : secteur-eple@snasub-fsu-bretagne.org